Dimanche 17 Août 2008

Nous mettons le cap vers la Gomera et espérons trouver une île plus sauvage moins attaquée par les constructions énormes pour touristes.

Il y a 16 miles à faire, nous savons que cela ce passe en deux parties : la première abritée de Tenerife est tranquille, la seconde avec un effet venturi sur l'île de la Gomera est beaucoup plus sport.

Nous sommes au moteur pour la première partie pas de vent. Jean-Luc aperçoit un souffle à 100m du bateau, une baleine !!. Tout l'équipage est sur le pont du bateau en moins de 2 secondes. Plus rien, elle sonde et cela dure au moins 1 ou 2 minutes, là-bas, la baleine !! Nous faisons route pour être sur le chemin de la prochaine sortie. Nous passons plus d'une heure à scruter les baleines, grand moment de joie et d'émotions, c'est une grande première pour tout le monde !!! Nous nous sommes trouvés sur la route d'une baleine qui a sondée à 100 mètres du bateau puis passée dessous, grandiose !!!

Notre comportement a rapidement attiré des bateaux de touristes qui applaudissent à la sortie de l'eau de baleine et qui fait demi tour dès lors qu'ils les auront aperçus deux fois... quand nous quittons la zone il y a 4 vedettes et arrive plein gaz une réplique de bateau pirate que nous avons vu la veille au mouillage avec la sono techno à fond. Nous recroiserons une autre baleine plus blanche un peu plus loin sur notre route.

 

Baleine

 

A l'approche de l'île de la Gomera, nous avons pris un ris dans la voile puis deux et roulé une partie du génois. Le vent souffle maintenant à 35nds par le travers avec une mer formée parcourue de quelques déferlantes. Abracatabra prend de la vitesse et caracole à 8, 9, 10, 11 nds record à 12.6 neuds avec des gerbes d'écume aux étraves.

Tout se calme à un demi mile de San Sebastian mer et vent. Nous arrivons à 15h30 accueil en anglais par radio, arrêt au ponton carburant pour découvrir, à mon plus grand agacement, que le hublot de la cabine de Mathilde était mal fermé. Résultat : couchette trempée, ainsi que le matelas, équipet qui contient les jeux remplis d'eau et vêtements aspergés... De quoi occuper le reste de la journée...

L'équipage resté dans le cockpit est en partie trempé, seule Mathilde qui a fait une sieste sort comme une fleur du carré ; nous déjeunons donc sur le trampoline en attendant 16h, l'ouverture de la station, après le plein nous allons à notre place dans un mouchoir de poche.  Fin de journée : rinçage, séchage, rangement !!!

Le dessert du dîner est conclu avec une glace dégustée sur les ramblas face à la marina.

Nuit tranquille au calme.

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