Après une matinée d’école, nous quittons la baie du Bourg d’Arlet. Nous y aurons passé du temps depuis notre arrivée sur l’île en décembre. A l’époque l’église était cachée derrière une palissade, le clocher est maintenant terminé, les échafaudages démontés laisse apparaître un magnifique édifice en bois, reconstruit comme à l’origine. La structure a été fabriquée à Angers puis transportée et remontée sur place par une petite équipe de charpentier. Il reste encore à terminer le reste de l’édifice, mais c’est maintenant affaire de maçon.

Le mouillage du bourg n’est jamais très fréquenté, étant un peu rouleur, mais c’est un endroit sympathique, un village avec boulangerie, pharmacie, bibliothèque, cinéma de quartier, épiceries, vendeur de légumes. Une belle plage avec une ambiance familiale.

Rouleur pour un mouillage, c’est lorsque une légère houle arrive à rentrer entre les bateaux, et là tous n’ont pas le même comportement… un monocoque va se dandiner de droite à gauche, il roule, et à intervalle régulier une sorte de résonance se produit entre la fréquence des vagues et le mouvement du bateau, c’est alors parti pour 4 ou 5 balancements de grande amplitude, jusqu’à 50° de chaque coté : le roulis rythmique. Au moment du café il faut prendre son bol à la main, et faire un choix entre la cafetière et les tartines. Bref, il faut rester avec tout calé, comme en navigation !! Sur un catamaran, on ressent le léger balancement de droite à gauche, mais jamais de roulis rythmique, pas de soucis pour le café, la cafetière, les tartines, et le pot de confiture.

Le mouillage suivant des Anse d’Arlet est nettement plus fréquenté pour cette raison, il est plus fermé, et la houle ne rentre que rarement, on trouve là une quarantaine de bateaux.

Après quelques minutes de navigation au moteur, nous retrouvons D’B un bateau copine, et également le Bel Espoir et le Rara Avis, les deux bateaux du père Jaouen fraîchement arrivés de leur traversée.

Fin d’après midi baignade et Internet au bar restaurant en face du ponton.