Mardi 19 Août 2008
Nous partons à l'assaut du parc national après avoir pris place à bord d'une Peugeot 307 SW dont le toit vitré s'avérant une excellente chose dans les montagnes pour les passagers arrière. Le premier village : Hermingua, village accroché à la montagne montre des bananeraies en espaliers, très proprettes, très entretenues. Une halte s'impose : visite de l'Eglise, et quelques pas dans le village, achat de fruits, de gouda, de chorizo et d'un gâteau au chèvre.
Une deuxième halte pour découvrir l'Eglise de Agulo dans un dédale de petites rues pavées. L'office de Tourisme de San Sebastian nous avait recommandé de nous arrêter au syndicat d'initiative pour avoir des informations sur le parc national mais celui-ci s'avère fermé car hors saison.
Nous recherchons un coin pique-nique et redescendons vers la mer pour avoir une température supérieure à 20°C car plus l'on monte, plus il fait frais ! C'est en s'enfilant sur une petite route, se terminant par un chemin serpentant que nous trouverons ce que nous cherchons.
Le site fait place à d'anciennes cultures en terrasse. Après notre déjeuner, arpenter le chemin jusqu'à la mer s'impose. Nous allons jusqu'au promontoire, les vagues de la houle s'engouffrent dans les cavités de la roche générant des sauts d'écume gigantesques.
Nous rentrons dans le parc national avec une introduction : le centre des visiteurs. C'est un parc fleuri et arboré avec les espèces endémiques des Canaries. Une ancienne maison typique est représentée et enfin une exposition sur la géologie et la flore des Canaries. Nous entrons dans le parc national et avons le sentiment de pénétrer dans la forêt des elfes et autres créatures. Les arbres sont recouverts de mousse débordant de 5 à 10 cm sur les branches !!! Première halte à la Laguna Grande : grand aire de jeux où les enfants se délassent les jambes. Nous partons en promenade à pied. Nous laissons Alicia et Damien sur un chemin de randonnée vers la Casa de la Tojehas et rebroussons chemin pour les retrouver en voiture au point d'arrivée. Nous découvrons alors un paysage inattendu : un énorme plateau rocher surgit de nulle part et au détour d'un lacet, les nuages se précipitent dans le vide le long des montagnes et laissant apparaître au loin l'île de Las Palmas. Arrivés au point de rdv, nous partons quelques centaines de mètres à leur rencontre, puis nous goûtons en attendant, toujours personne !! Il avait le temps de faire la piste !! Nous retournons à la voiture, puis au point de départ où Alicia et Damien nous attendent, pensant déjà manger des sauterelles pour survivre perdus dans la forêt. En fait, ils ont trouvé des intersections sans indication et dans le doute, ont préféré revenir au point de départ, l'équipage est de nouveau au complet !!
Nous rentrons pas El Cercado en nous adressant à un espagnol avec un accent à couper au couteau, traversant Chipude qui n'a plus rien à voir avec les stations balnéaires et ressemble plutôt à un village de montagne rustique et un arrêt un Igualero avec une petite chapelle et un point de vue nous permet encore de regarder l'océan de nuages dévaler les montagnes. Nous passons à droite du « Roque de la Zarcita » (1234m) qui disparaît aussitôt dans la brume et réapparaît au lacet suivant et arrivons à la nuit à San Sebastian. La marinero nous expliquera que le soir avec la brume on peut ne pas voir quelqu'un qui marche à 2 mètres de soi !!
Alicia et Damien nous proposent de garder les enfants pour une escapade en amoureux. Au menu : tapas dans un petit restaurant.
Cette journée dans les terres était mémorable et nous garderons longtemps ces images en mémoire !!!