Mercredi 5 Novembre 2008
Lorsque nous débarquons, l'on nous informe qu'une maman est décédée cette nuit, dont la maison est en face de l'école. Il n'y a donc pas classe ce jour là. Finalement, nous allons quand même dans l'école pour remettre les colis : le chef du village est présent, le président des parents d'élèves (avec ses femmes) aussi ainsi que tous les enseignants. Nous remettons les sommes collectées pour la case communautaire (comprenez école maternelle) de M'Bour, pour l'école, l'appareil photo numérique, les balles de tennis et surtout les cahiers de liaison avec les écoles françaises (une classe d'une école et l'autre d'un collège) Chacun fait son discours et posons pour la photo. Nous avons convenu de revenir le lendemain pour visiter les classes et rencontrer les enfants. Nous rentrons pique niquer sous la cabane des pécheurs, la chaleur dans le bateau battant des records (36°C). Jean-Luc, Julien, Anne et les enfants vont se baigner dans le bolon et ce ne sera pas une baignade tranquille, bientôt rejoints par les enfants du village, grimpés dans la mangrove et entonnant des chants. Katell et moi restons sous la cabane à deviser...
Nous partons visiter le village, en particulier le collège de Bassoul et la centrale électrique. Le collège de Bassar Bassoul est entre les deux villages. Il s'agit d'une construction récente (2005) réalisée par des deniers américains. Le mur d'enceinte et chaque bâtiment arborent de superbes fresques colorées peintes. Nous visitons chaque classe et Hélène est vivement intéressée. Le prof de maths qui nous fait visiter propose même qu'elle vienne voir en classe. Après quelques hésitations, elle se décide à venir demain dès 8 heures en classe de 6ème ! A la nuit tombante, nous visitons la centrale électrique qui compte un magnifique champ de panneaux solaires mais qui, faute de convertisseurs et batteries en état, ne fournit du courant fabriqué au groupe électrogène que de 18 heures à 22 heures. Nous rentrons lentement, Jean-Luc soufre encore de son pied et c'est dans la nuit noire que nous regagnons le bateau.